mardi 16 septembre 2008

Petit soldat de bois, petit soldat de blomb.

Si tu savais comme je t'aime,
petit soldat de bois,
si tu savais comme ta peine me fait mal,
je crois que tu pleurerais autant que moi.

Ta voix enjouée me crève le sang,
je glisse sur les notes,
comme on rempli un cahier,
je pleure le sort qu'on te réserve.

J'espère que tu lui donnes de l'amour
à notre petit soldat de plomb
il t'aime lui aussi, ne lui en veut pas
s'il pleure autant que moi.

Je me glace de l'entendre si las,
c'est dur à l'oreille, un soldat triste,
on lui a pris ce pour quoi il luttait,
ne lui fait pas faux bond, petit soldat de bois.

J'ai mal à votre contraste, mon amour,
toi si pur et si haut, lui qui touche au fond,
et moi qui pleure, petit soldat de bois,
dans l'espoir qu'à ton tour qui vient tu flotteras...

lundi 1 septembre 2008

Confession.

J'aurais aimé rester au lit jusqu'à midi en paressant, pour le simple plaisir de me coller contre toi. Ça aurait suffi à calmer mes angoisses et mon envie de me lever pour me trouver quelques choses à faire. J'aurais aimé ça.

J'aurais voulu que tu sois là pour me rassurer de te vouloir près de moi, pour que j'arrête de penser aux yeux de cet inconnu qui m'ont troublée plus que je ne vais l'admettre à qui que ce soit.

J'aurais aimé que tu prennes ta place auprès de moi, pour me sauver de m'inventer des amants qui n'ont plus des visages aussi inconnu qu'avant. J'attend le souffle court, je cherche une issue qui m'empêcherait de glisser dans cette trape qui s'ouvre devant moi.

Chéri, je n'ai pas touché sa peau mais si je n'y ai pas pensé mille fois depuis hier soir, je n'y ai pas pensé du tout.