mercredi 28 septembre 2011

C'est ça la vie.

Je ne vois aucune raison pour qu'on ne s'aime pas toujours. Si tu en trouves, dis le moi et je verrai rendu là.

Nous deux, comme des gamins pour la vie, à parler de tout et de rien, à se toucher gentiment, à s'aimer follement, plein de beaux et de joies, mais aussi de creux parfois.

Y'a plein de choses que j'attend pour te dire. Plein de chose qui sont parfois un peu le contraire de ce que je raconte.

Comme quand tu m'as demandé si à ma mort j'allais penser aux personnes les plus importantes de ma vie, j'aurais voulu te répondre que t'en faisais déjà parti...

samedi 24 septembre 2011

Je tiens le fil

Tant que je tiens le fil ça ira. Il ne faut pas que j'oublie.

jeudi 22 septembre 2011

Là au sol

Vu d'ici tu as l'air grand, je me sens toute petite. Écrasée. Je ne suis qu'une pâle copie de moi-même. Les nausées sont terribles. À faire tanguer les murs. Tu m'as vu comme ça et je voudrais que tu me rassures. Que tu me dises que tu me trouves encore grande, forte et belle. Même si c'est faux, mens-moi s'il le faut. J'ai perdu pied, j'ai glissé c'est tout. Dis-moi que ça passerait bien vite et que ça ira mieux comme tu le fais si bien déjà. Redis-le moi. Tous les jours.

Mon envie de fuir est grande. Ça brasse en dedans. De me refermer, de m'éloigner. Je pense avoir franchi la ligne. J'espère trop fort maintenant. Et ton sourire résonne et fait écho à mon espoir. Il me le renvoie.

C'est toi qui devra m'attendre, je suis partie au fond de moi-même retrouver ce qu'il reste de pas brisé...

mercredi 21 septembre 2011

La douleur. Celle qui me plaque au sol alors que je voudrais avancer. Je remue le petit doigt. Je suis encore vivante ! Regardez-moi ! Mais personne me regarde. Ils continuent d'avancer en me souriant une fois de temps en temps l'air de dire : «Pauvre fille, on le sait que ça va finir par aller mieux mais en attendant on sait pas trop quoi te dire.» Personne me regarde vraiment.

Sauf toi.

Et ça me donne envie de m'enfuir à des kilomètres d'ici parce que je pense que t'as bien choisi le pire moment de ma vie pour regarder qui je suis. J'ai laissé tomber les masques. J'ai mal au coeur.

Pis toi ?