mercredi 28 juillet 2010

Fée des bois.

Il est 1h30 du matin où tu te trouves en ce moment. Je voudrais bien dire chez toi, mais je crois que nul part n'est vraiment chez toi. Et si un endroit devait l'être, ça ne serait pas là-bas.

Je m'ennuie. Tu me manques et ça me donne envie d'essayer de te téléphoner même si je sais que tu dors probablement, que je vais entendre ta voix d'endormi, celle que je trouve sexy. Je n'aime pas être aussi contradictoire, pas que aussitôt que je m'éloigne j'ai envie de revenir, pas que quand je suis trop près j'aie envie de m'enfuir.

Ça manque de balance tout ça.

Malgré ça je n'ai jamais été aussi saine et en contact avec mes émotions, mes mots et mes réactions.

Envie de transformer le pire en beau, l'horreur en joie, l'abandon en courage. Je grandis pendant que je te regarde t'enfoncer et je me demande, oui, je me demande si je ferais pas mieux de partir avant d'être infiniment trop attachée à toi le jour où quelqu'un devra s'occuper de toi.

samedi 17 juillet 2010

Deux soleils.

C'était de la folie d'essayer mais comme on était tous les deux un peu fou on l'a fait quand même.

Une fin brusque, une collision, c'est pas très amusant, je regrette un peu.

Tout de même on pourra pas dire que ça pas été une très belle année.

lundi 12 juillet 2010

Arbre mort

Dehors l'été bat son plein. La chaleur écrase et remoule nos corps en quelques objets inertes, épars sur les lits humides.

Mais pas moi.

Je te parle encore, devant cette écran qui absorbe ma tête, à toi, à ces 5219,1 km ont trouvé leur place entre nous.

La conversation est houleuse, tu t'emportes et lorsque je lis que tu sais quand tu vas mourir, mon coeur s'arrête. J'ose demander quand.

« D'ici 5 à 7 ans, tout au plus.»

Dehors la nuit suspend tout, les lumières s'éteignent, le chat de ruelle ne bouge plus, le traffic est immobile. Je tend l'oreille, sous les larmes qui roulent sur mon visage. J'ai cru entendre un arbre tomber...