lundi 25 novembre 2013

Le trapèze.

Qu'est-ce qui m'a manquée ? Je suis partie éclater de mots, brûler sous les regards avides, mourant de ma propre honte d'être nue en public. Nue, vraiment ? Je ne sais pas si j'y arriverais. Je n'ai plus la fougue d'antan, une douceur l'a rongé. Je n'ai plus de morgue, elle est partie songer l'été. Et derrière tout ça, le trapèze.

Je ne l'ai jamais oublié. 


lundi 18 novembre 2013

Version papier

J'avais besoin de reprendre contact. D'ouvrir l'écorce, de grandir, pousser, éclater de mille feux sous l'arbre.

L'hiver est resté trop longtemps.

Crever plutôt. Crever plutôt que de mourir. Crever la bulle, lécher la pulsation de la musique dans mon sang. Éteindre ce qui est dit, trouver le fleuri. Peindre la migration des sauvages à travers le temps. De toi à moi, de moi à toi. Peut-être que le temps nous le rendra. Peut-être que mon sang se figera, glacé de veines tentations.

L'hiver est resté trop longtemps sur mon cœur. 

Les bourgeons ont pourris dans l'eau boueuse de l'orage. Le froid colle et reste aux paupières.

Je t'aimais, avant l'hiver, je t'aimais. 

Ce qu'il ne reste plus de moi a fondu sous le ciel amer.

jeudi 28 février 2013

Unreal

I haven't been writing in a while. I mean, days. Days that seem like forever. It's like I've dried up.

And I miss you. 

That's the only thing that goes through my mind right now. That, and

(I wanna die. I really miss you.)

how pathetic some people are when their heart is broken.

I've disconnected.

I hate that the only time I can write is when my gut is cut open and bleeding.

Please make it stop.

I'd rather not write than to stay alone.

Your eyes, your smile, your skin. All this will fade away and,

I can't stand it.

I wish you would read between the lines.

I wish you had those kind of feelings for me.

But you don't. 

And all I can think about is how fucking unreal my life is, that I go from talking to you everyday to being a complete stranger. I bet you would have a hard time recognizing me, have you even met me ?

Oh please.

And how I second guess everything I say, and how the only way I can be sincere is by letting it all slip.

please...

That's it.


dimanche 10 février 2013

Vomir sa vie

Parce qu'on ne la veut plus. Parce que ça fait trop mal. Parce qu'on refuse. Parce que.

Mon estomac se tord et rien ne remonte. Que du dégoût, de la douleur, de l'acide.


samedi 9 février 2013

Autodafé

Les mots qui me brûlent les yeux au passage, je ne les laisse plus sortir. Ils cognent dans mon ventre, grimpent dans mes poumons, ils ragent. C'est la fois de trop. Celle qui fait tanguer toutes les autres, chavirer le bateau. J'ai pris tout ce que j'avais de précieux et je l'ai détruit.


Cette nuit, je m'ai tué. J'ai rêvé que le ciel brûlait. 

vendredi 11 janvier 2013

Te laisser partir...

J'ai cru que c'était fait déjà. Je me suis bien bernée. Tes derniers mots sont restés en travers de ma gorge, impossible à avaler. J'ai refusé de croire. Je n'ai pas voulu, faire une croix et accepter que ta vie serait beaucoup mieux sans moi. Déjà presque deux ans que je m'acharne à ne pas oublier, malgré les autres, malgré l'amour, la douleur, le temps. Deux ans, c'est quand même long quand on oublie de refermer une blessure. On se rappelle bien de ce qu'on veut. J'ai de doux souvenirs de toi. Malgré les déchirures et les moins beaux moments, ce sont nos moments de rires, de tendresse et de complicité qui me reviennent. Ta vivacité, ton humeur, ton sourire, tes yeux me manquent. Je deviens nostalgique pendant que ce ménage te pousse hors de ma vie. Je ne gardais certains objets que dans l'espoir que tu reviennes sur ta décision un jour, que nous soyons amis. Je vais me rendre à l'évidence, ces objets ne me serviront plus. Ils retiennent la poussière, ma vie passée, m'attristent et me demandent de revenir en arrière.


Je suis triste de te voir partir. Je vais te saluer, longuement, par la fenêtre, je sais que tu ne te retourneras pas. Tes mots ont été durs, j'ai mis du temps à les réaliser.

Merci.