jeudi 30 octobre 2008

Ma vie avant tes Je t'aime.

Il y avait cette fille. Je l'aimais plus que tout au monde. À la vie, à la mort. On s'est accrochée l'une à l'autre comme deux bouées pour ne pas couler. Je l'aimais à la folie. On était inséparable. Pour de vrai. Je n'ai jamais cru la violence, ni la peur qu'il y avait entre nous. Ni les fois où l'on s'est battue pour rire, mais que l'on se frappait pour vrai. Ni les moqueries, ni les silences menaçants, ni les sous-entendus blessants. Je n'ai vu que la joie, les joints, la rigolade, les promesses, les projets, la complicité, les quoi-qu'il-arrive-je-suis-là. Et je n'ai pas oublié. Je n'ai pas oublié le bruit de la cassure. Quand j'ai paniqué ces fois où la facheuse lui a refusé la porte. Quand les meubles sont devenus des armes, chaque mot des aiguilles et leur absence, un coup de masse. Quand j'ai fini par décrocher le téléphone en pleurant pour chercher de l'aide parce que son amour faisait mal.

Je n'ai pas oublié. Ce lien s'est brisé à force de tirer dessus, et pour s'en protéger, on ne l'a pas reconstruit. Avions-nous tort ?

Tu ne m'as jamais pardonné cet abandon, n'est-ce-pas ?

mercredi 29 octobre 2008

Voix qui crie dans ma tête.

«Mmm ça va.»

Malgré tout ce qui me tort le ventre.

«Oui, très bien toi ?»

Non non non non non non non, NON.

«Super.»

Étouffe toi avec.

Ainsi font, font font...

Trop de fatigue.

Comme un sac de plomb sur les paupières; une tonne de plumes sur le dos. Fardeau inhumain de l'ange échouée parmis les hommes. Chaque jour mon corps m'apparaît de plus en plus lourd à trainer. Un pas en avant, quatre en arrière. Je titube.

Le sommeil m'avale, me machouille et puis me recrache, encore plus gluante que la veille. J'étouffe un peu plus, ma respiration est difficile, je tousse le regard vide.

Je suis passée à coté de toi sans te voir ce matin. Ce n'est pas faute d'avoir voulu, j'ai si peu d'énergie que je me suis tournée vers l'intérieur. Je ne sais pas où je trouve la force de ne pas simplement m'affaiser sur le bord de la route avec un écriteau «ramassez-moi» autour du cou.

Les larmes sont ce qu'il me reste pour rire de ma faiblesse.

Ce soir, je suis restée à la maison.

La fatigue m'a volé la bataille, j'ai reculé de trois pas.

dimanche 19 octobre 2008

Ça va pas.

Ça va pas. Ça va pas.
Ça va pas.

Et ça ne mène donc nul part.

Où suis-je ?

vendredi 17 octobre 2008

Je savoure...

...d'avoir ce monde littéraire rien qu'à moi, de savoir que tu ne liras jamais assez vite pour rattraper ces boûts de vie que j'ai fait miens, ou même que toutes ces phrases ne t'intéressent tout simplement pas.

...j'évite ainsi que tu découvres l'imposture, la source intarrisable de mon imagination, les rêves de mon enfance, ces mots que je cris parfois, ces idées, ces personnages dans ma tête. Je veux être celle qui te les montre, si tu venais à les voir à travers tes propres yeux seulement, j'aurais peur de faire pâle figure ou que tu ne me vois en pièces détachées.

Et cette peur m'est insoutenable.

dimanche 5 octobre 2008

Crainte # 712

Comme un hameçon pris en travers de la gorge, je retiens un cri. Je rage d'être une lune en orbite autour de tes planètes. Un simple satellite alors que je me voudrais soleil. Deux géants-rois peuvent-ils cohabiter ou ne sommes nous pas déjà voué à une passion déchirante, voire impossible ?

Aveux.

Malgré ta franchise, malgré tes Je t'aime. Je ne peux m'empêcher d'attendre toujours un peu plus longtemps avant de te rappeler, juste pour voir.

Pour voir si c'est pas toi qui va me poursuivre cette fois, pour voir si tu verrais pas que j'ai encore besoin d'être rassurée, pour te laisser une chance d'être l'attaquant, pour m'apprendre à m'occuper de moi et à faire autre chose.

C'est peut-être pas des bonnes raisons mais c'est les miennes. Et pardonne-moi d'avance, je vais essayer de tout coeur de te cacher que je n'attendais pas ton coup de fil depuis la dernière fois qu'on s'est parlé.

xxx

Star Académie

Je leur en veux d'uniformiser nos rêves. Je les déteste pour ça. Vraiment.

vendredi 3 octobre 2008

Po-litico-ème.

Je rêve d'un pays où la liberté de penser sera assez respectée pour laisser une place à tout ces gens qui évoluent à leur propre rythme, conservateur ou pas. Je rêve d'un pays où le désir de paix sera poussé au point de porter des actions en sa faveur, sans pour autant fermer les yeux sur la guerre qui fait ravage. Je rêve d'un pays où les accents chantants d'ailleurs illumineront mes journées parce qu'on aura pris le temps de leur enseigner ma langue maternelle. Je rêve aussi d'un endroit en évolution, sur lequel on batira en prenant soins des traces que ceux qui sont passé avant nous on laissé, afin de mieux les transmettre à nos enfants. Je rêve de nature, de lacs, de forêt, d'animaux sauvages, de montagnes. Je rêve d'une entraide chaleureuse, entre des gens qui ne lutteront pas seulement que pour leur survie.

Je rêve de serenité, je rêve de border mes enfants le coeur léger, capable de vivre l'instant présent sans me demander si la beauté de ce monde sera encore là pour les émerveiller après mon départ. Je rêve d'avoir confiance.

Et si tout cela ne devait s'avérer qu'un doux songe, j'aurai au moins agis, fidèle à mes aspirations.

Se défoulationner tous les jours garde en santé.

Jesuismalade,j'aimalauxdents,lagorgemebrule,mespiedssonttellementlourdsettoutbourdonneautourdemoi.Lajournéeaétésilonguesanstoietj'auraisvoulupouvoirteserrerdansmesbrasàlafindelajournée.Cesjoursdeplussanstevoirmeparaissentsilong,troplongmême,assezlongpourquemonmoralseminedepenseràtoutescesheuresquis'écoulesansquenosbouchesseparlent.J'aimalàlatête,lenezmepique,j'aienviedepleurer,derâler,dechialer,defairetouslestemps.Jevoudraischanter,mereposer,voyager,errersansbutavecunsacàdoisavecpourseulbutderencontrerdesouriressurmaroute.Jem'ennuie,jetourneenrond,j'aienviedecaressessurmescheveuxetd'unecouverturechaudesurnospiedsdevantunfilmquétaine.Monbossm'énerve.Machambreestàl'envers.Lavaisselletraine,j'suistannéeestid'colissdetabarnak,j'aijusteenviedesacrerpendantdesheures,decrachermonvenin,demordre,dedirelecontrairedupremiervenu,del'offenser,deprovoqueruneguerre,delarégler,demeprendreunouplusieursamantsetdeleslarguerpournegarderquetoiàmescotésparcequetumefaissourirequandtoutvamaletquejenefaisquegueulersurunmondequinem'écoutepasvraimentparcequedanslefondtoutcequej'aienviededirec'est:occupez-vousdoncdemoi...

jeudi 2 octobre 2008

Mmm?

C'est quand j'ai plein de choses à faire et que j'essaie de me concentrer sur autre chose que je pense à toi. Et à ce moment là je me demande comment était ma vie avant que tu ne deviennes le soleil de ma tête. Je tourne autour de toi et ça m'étourdi.


J'ai peine à me rappeler qu'il était une époque lointaine où je ne connaissais pas ton existence.

Vomissures.

Les mots j'en mange. Je dévore des livres comme d'autres du pain au chocolat. Je souris la bouche pleine dans le métro; Je le sais que vous m'avez vu. Avouez donc. Quand je suis en phase boulimique, je peux lire (voire manger) 1 ou 2 livres par jour. Je vous jure, demandez à celle qui vit avec moi si vous ne me croyez pas. Durant ces "phases", je m'éloigne, comme dans un autre monde. Je cesse de m'alimenter, du moins, en apparence humaine et je me cloître dans ma chambre. Ah ! Certains diront que c'est de la paresse. Moi je vous dit que c'est indispensable à ma survis. Et ce n'est pas facile, parfois les phrases me restent au bord de la gorge, comme un trop-plein d'émotion qu'il faut tout digérer en même temps. Parfois, je pleure aux éclats, je braille de rire. Et vous ne voyez pas pourquoi. Je sais.

Et puis vient le silence. Le moment où je ne peux plus lire un mot de plus, sinon j'éclaterais. Je dors des jours durant, je rumine les dernières lettres ou un coin de page. Ma léthargie inquiète, bien sur, mais elle ne passe que trop rapidement à mon goût. Que voulez-vous, le temps presse.

Ensuite, les mots s'impatientent. Ils tapent, gratte et fouille. Ils remontent en bouillonnant jusqu'à ce que je n'aie d'autres choix que de vous les recrachez, chers lecteurs, avec dégoût parfois mais toujours avec soulagement.

Alors, que je vous entende encore une seule fois me dire : que tu as de l'imagination !

mercredi 1 octobre 2008


Les vagues n'arrêtent jamais, la tempête se calme, puis reprend de plus belle. J'étouffe. J'étouffe sans tes bras qui me serre comme la terre retient la mer. Je m'éparpille sans toi pour me contenir, sans ton air qui ne brule pas mes poumons. Je voudrais me rouler en boule contre toi et sucer mon pouce comme une enfant.

Les joies quotidiennes.


La bombe


Mon nouveau gérant : En passant, peux-tu essayer de ne pas chanter quand tu es à la caisse ?



La réaction

Hum... est-ce que je lâche ma job ? Non... quand même. Mieux vaut attendre et l'affronter. Mais... ah et puis, je pourrais lâcher ma job et aller chanter ailleurs. Ceci dit, je vais quand même attendre.

Tout ne tiens qu'à si peu...

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---EDIT: en plus c'était : Give peace a chance !---