mercredi 23 décembre 2009

Songes

Je me demande où tu es, où vous êtes, ces sombres qui m'ont marquée chacune à leur façon. Dans la chair et l'esprit, sournoisement, sous la peau, jusqu'à impossibilité d'oublier. Les yeux qui jouent de mauvais tours, le coeur qui s'arrête au détour d'un profil un peu trop familier qu'on sait hélas étranger. Je me rappelle la douleur, je me rappelle les rires.

Et ces moments où mon souffle court cherchait l'air de rien à rattraper tous ces instants en filature.

J'imagine que j'ai juste disparue dans un coin de ton imagination, j'ai peut-être été décevante, je me juge si sévèrement parfois. Je me demande quelle était la raison... de tous ces abandons.

mardi 24 novembre 2009

Atto d'amore

"I think I love you"

Elle avait dit ça d'un souffle, dans un murmure grave, et s'était tue. Elle retenait sa respiration et le regardait d'un air désolée, l'air de vouloir dire " Je savais que ça viendrait, j'ai pas fait exprès je te jure". L'air d'une gamine prise en faute, qui admet son larcin en se disant qu'on la pardonnera plus facilement.

Ses pieds qui se balançait sous la chaise, une mèche sur l'oeil qui ne voulait jamais rester derrière son oreille, elle fixait le plancher et lui la regardait attentivement.

Il aimait ses yeux brillants lorsqu'elle parlait d'à peu près tout, surtout en parlant de rien, lorsqu'elle riait. Il aimait la pointe de ses seins lorsqu'elle se cambrait pour qu'il l'embrasse, la douceur de sa peau et la chute de ses reins. Il aimait sa voix, lorsqu'elle chantait et lorsqu'elle gémissait de plaisir dans ses bras.

Il ferma les yeux un instant pour bien y penser. "I love you Sophia" Il ouvrit les yeux.

Elle n'était plus là.

mardi 17 novembre 2009

L'idée que je me fais d'un amant.

Assise sur tes genoux, je parle candidement. Tu m'écoutes. J'ai les yeux grand ouverts sur toi, je me sens bien. Je t'embrasse, on rigole.

C'est un secret.

vendredi 13 novembre 2009

Contraste en ce vendredi 13.

Le coeur qui brûle et qui avale tout, du plomb aux commissures des lèvres, le sourire impossible, la bouche qui traîne par terre. L'envie sourde de s'endormir, de boire tout l'alcool de la ville, de décoller, de s'engourdir de sexe.

Et puis au détour d'un sourire sur St-Denis reprendre espoir l'espace d'un moment, les dents fières, le regard perçant, avancant le coeur flottant sur ces notes féériques qui emplissent l'air de la station Berri.

Merci à vous deux, Monsieur le camelot et Monsieur le chinois qui jouait de la flûte traversière: vous avez fait ma soirée.

mercredi 21 octobre 2009

And it hurts with every heartbeat. - Robyn

Maybe we could make it all right
We could make it better sometime

Maybe we could make it happen baby
We could keep trying
but things will never change

So I don’t look back
Still I’m dying with every step I take
But I don’t look back

Just a little, little bit better
Good enough to waste some time
Tell me would it make you happy baby

We could keep trying
but things will never change

So I don’t look back
Still I’m dying with every step I take
But I don’t look back

We could keep trying
but things will never change
So I don’t look back

Still I’m dying with every step I take
But I don’t look back

And it hurts with every heartbeat
And it hurts with every heartbeat
And it hurts with every heartbeat
And it hurts with every heartbeat
And it hurts with every heartbeat
And it hurts with every heartbeat
It hurts wïth every heartbeat

jeudi 15 octobre 2009

Insoutenable légèreté.

Son corps frémi sous mes doigts, caresses douces faites du bouts des ongles seulement. Exploration nocturne, il fait froid. Dans ma tête, les notes du piano, gelée sous mes doigts, dansent en murmurant son nom. Je soupire, ses bras autour de mes épaules, qui me serre pour étouffer les tremblements, je m'y sens en sécurité mais ça me donne envie de mordre en même temps.

Tant pis, on verra tout ça plus tard, une fois les chandelles éteintes, mon nez dans son cou y restera pour la nuit.

mercredi 23 septembre 2009

J'essaie d'écrire, en vain. Je suis fébrile. Encore. Les coïncidences défilent et ce matin, je me suis réveillée, effrayée. Et si tout allait trop vite ?

Je me sens avancer, emportée par un tourbillon géant, et j'ai peine à dormir le soir tellement je tourne dans ma tête, tellement je vois les prochaines étapes, les prochaines idées et ce qui me fait le plus peur...

C'est que je n'en vois pas la fin.

Miroir


Je suis passée de l'autre coté, je la vois, elle me sourit.

lundi 21 septembre 2009

De retour.

Je ne suis pas
morte,

seulement essouflée.

Un papillon est
passé,

j'ai couru longtemps.


De retour dans mes
souliers,

un sentiment étrange.

De ne plus être la
même,

celle qui souriait au vent.

samedi 27 juin 2009

Et juin a filé...

avec mon sourire et ma vie. Tellement, tellement vite. J'ai pas compris sur le coup, je me suis demandé si c'était ça le temps qui passe et la vieillesse. Moi qui commence à ricanner à voix haute et à me parler toute seule, me coucher épuisée, me réveiller épuisée, et sourire tristement.

Puis au détour rencontrer la vie, celle qu'on voulait, celle qui espère, qui fait croire, qui nous rend à nous même.

Et derrière tout ça la peur gluante qui ne part pas même sous la douche parce qu'il fait trop chaud de toute façon.

dimanche 31 mai 2009

Un espace où l'on s'oblige à jouer, pour mieux apprendre à se maîtriser. Le contrôle pour seul réel amant, malgré la quantité de corps qu'elle rencontre. Le jeu de l'amour, l'amour du jeu. Et dans son lit, jamais de larmes. Un peu de solitude mais le sentiment grisant de vivre jusqu'au bout de sa folie.

dimanche 24 mai 2009

La liberté...

Vous avez peur de moi parce que je suis libre.

Libre de vos carcans étroits de bonnes familles, libre d'interdits associant la peur au danger.

Vous dites que ce que je fais est mal, vous dites que je vais me bruler. Vous dites que ça ne durera pas, que forcément ça ne finira pas bien tout ça.

Vous m'enchainez à l'arbre pourtant, je vous jure, je grimperai tout en haut et elles, les chaînes, retomberont sur vous.

JE ME RIS DE VOUS.

Des questions comme d'habitude.

Combien de temps avant que mon écriture devienne régulière ? Combien de temps avant que je cesse de bloquer ce qui se terre au fond de moi ? Combien de temps avant que je m'accepte, que je m'aime, que je m'assume ?

samedi 9 mai 2009

J'ai grandi trop vite.

Peux-tu me maquiller en princesse, s'il-vous-plait, Madame ?

vendredi 8 mai 2009

J'ai perdu mon innocence.

Les textes que j'écris ne sont plus légers, je les ai enterré ailleurs.

De la vrai lourdeur, tu sais, comme celle que l'on buvait ensemble.

Le rire que j'émets ne semble plus flotter dans l'air, je l'ai laissé se casser sur les murs.

Comme du vrai verre, tu te rappelles, celui que je lançais dans la rue.

Mon regard n'est plus aussi docile qu'avant, il fuit vers les coins.

Comme de la vrai douleur, qu'on veut cacher.

Avant je croyais que le monde était beau, maintenant je le sais. Et ça fait mal.

samedi 14 mars 2009

extrait.

et pis tu découvres c'que c'est qu'la solitude ma fille.
un gros trou en dedans et puis t'auras beau manger autant que tu veux ou prendre le premier homme qui passe pour le remplir,
à la seconde où tu te remets à respirer la douleur reprend.

j'ai pas trouvé rien au monde qui a réussi à chasser ça pendant ben ben longtemps.

vendredi 13 mars 2009

Confession d'une tricheuse.

Je n'accepte pas mes passions, mes goûts, mon apparence, mes réactions, ce que je pense, ce que je suis.

En douce, j'essaie de les refiler aux autres pour les observer, "voyeurer", disséquer, contredire, et puis finalement, peut-être, accepter.

Je fais tout à l'envers.

Dans ma terreur que l'autre s'en aille, chaque moment de franchise est une bombe qui vient faire éclater mon chateau de carte. Je m'aperçoie de la fragilité de mon monde, que je confie aux autres avec insconcience.

S'ils savaient comme c'est lourd.

J'en ai marre de porter un monde imaginaire sur mon dos. La carapace se fissure, faites gaffe aux jets de pressions.

Je suis désolée d'avance si je suis méchante avec vous, c'est que je vous aime.

jeudi 12 mars 2009

sans voix.

Envie d'écrire ces mots qui me reste coincés au fond de la gorge. Ceux que je ne me permet pas de dire. Ceux qui sont trop vrai, trop quétaine, trop sérieux ou franchement trop léger pour que je les laisse en liberté et que les gens puissent voir mes petits travers.

Je pratique l'Excès controlé.

Je ne sais plus à quel moment ce merveilleux piège s'est enclenché sur moi. J'ai décidé que je serais parfaite, oui oui. Mais pas de ces Miss Parfaite insipide dont ces messieurs se lasse après y avoir goûté. Non. J'allais être indépendante, cajoleuse, bouleversante, intense, enjouée, boudeuse... La liste est longue. Pour chaque caractéristique, je trouvais un moment approprié pour l'employer.

Grisant. Comme conduire un véhicule à une vitesse folle en dérapant dans la neige pour finalement s'en sortir indemme. Si je m'en suis sortie aussi bien jusqu'à maintenant, certain n'ont pas eu cette chance.

J'ai souvent éjecté des passagers en cour de route.

Mon but n'a jamais été que vous m'aimiez. Je n'ai jamais voulu que vous contrôler.

Et puis, quelqu'un s'est planté au milieu de ma route et j'ai fait un croche pour l'éviter; Je suis rentrée dans le mur.

Ce jour là, tu m'as sauvé la vie et je t'ai laissé faire.

lundi 9 mars 2009

L'idiot moderne.

Vous n'y faite pas attention et déjà, il vous ravie votre joie de vivre et vos rêves si vous n'y prenez garde. Il use d'une forme absolument perverse de destruction, il s'attaque nonchalamment à ce qui vous tiens le plus à coeur. Vous lui répondez, il se rebiffe, vous êtes coupable : Et oui, je parle bien sûr de l'idiot moderne.

Si vous le croisez, il sera évidemment for sympathique à l'approche dans le but de vous attirer dans son monde et d'utiliser votre énergie pour son passe-temps préférés : la dilapidation de vos ressources dans le but que vous ne le dépassiez pas dans votre développement.

Si par malheur, il s'aperçoit que vous êtes plus intelligent que lui, il fera tout en son pouvoir pour vous casser les pieds dans le but non avoué de vous "désinstruire".

Un indice majeur que vous vous tenez en présence d'un idiot : il connaît tout et peut tout faire mais si vous creusez un peu vous vous apercevez que tout le monde autour de lui semble être méchant, pas assez éduqué ou trop paresseux pour lui fournir l'espace vital où croître en toute quiétude et ainsi réaliser quelque chose.

ATTENTION : N'essayer pas d'éduquer les idiots. Ils se fâcheront et vous deviendrez le prochain méchant sur leur liste. Sous leurs airs naïfs, ils peuvent devenir vraiment dangereux s'ils se sentent menacé d'extinction.

Une technique se survie recommandée est d'acquiescer à presque tout ce que l'idiot dit, puis de feindre d'oublier ou d'être très occupé (tout en ne laissant jamais échapper aucun indice sur la complexité ou l'utilité de la tâche à accomplir). Faites attention, cette technique peut conduire à des fous rires tout aussi incontrôlables qu'inexpliquables à vos invités en présence de la personne concernée. Elle est aussi souvent accompagné d'une montée d'adrénaline puisque le risque que l'idiot se révèle plus intelligent que prévus et s'aperçoive du subterfuge est toujours bien présent.

Si vous connaissez d'autres techniques, je vous serais grée de me les faire parvenir au PC. ;)

Naufrage

Il part et je me noie de larmes. Je tente de les retenir mais voilà qu'elles roulent sur mon nez, entraînant tout sur leur passage. Je ne suis que boule d'émotion. Il n'est pas encore parti que déjà, il me manque. Est-ce mon incapacité à vivre dans le présent qui fait que je suis trop touché parce que ce que nous avons véçu et que je pleure déjà pour ce qui se produira ?

J'en ai marre d'entendre cette voix qui sonne faux dans ma tête. Celle qui ne donne jamais les bons conseils. Celle qui se réjouie de me voir pleurer et qui s'inquiète lorsque le bonheur reste trop longtemps à ma portée. Celle qui bousille tout.

Elle m'en veut de l'abandonner derrière moi, de ne pas lui faire une place dans mon monde. Celle que je veux laisser tomber est mesquine, braillarde, bornée et susceptible. Elle se plaint tout le temps. Elle veut que tout le monde l'aime alors elle fait semblant.

Il n'y a que toi qui semble parfois l'apaiser. Et puis, elle se surprend à sourire et comme pour se repentir, mord aussitôt la main qui la cajolait l'instant d'avant.

lundi 2 mars 2009

à quoi tu t'attendais ?

Quand t'es entré dans l'restau', y'avait pas grand monde. Deux ou trois alcoco' qui avait pas mieux à faire que de m'emmerder à 2 heures du matin, juste avant la fin de mon shift. J'ai eu à peine trois secondes pour me resaisir, mais je t'ai lancé un regard allumé juste à temps pendant que je disais : " Tiens v'la un nouveau, j'te donne une table proche du stage si tu m'donnes ton nom"

Bon c'était boiteux, mais t'as souris pour montrer tes belles dents pis sur le coup, j'me suis d'mandé c'que tu faisais icitte. T'as répondu : "Moé c'est Johnny, pis c'est tout', j'suis venu te parler ma belle Pauline"

Dans ma tête, ça spinnait pas possible, j'essayais de retrouver où j'avais pu t'voir avant, mais y'avait zéro souvenir qui me remontait pis c'était évident que t'avais pas mal de chance d'avoir eu mon nom à que'que part d'autre. Aussi vite que ça tournait, je t'ai répondu. "Alright, coco, c'est tout' ça qui disent, c'est tout' ça qui disent. J'ai ben hâte de voir c'que tu m'veux." Tu m'as fait un clin d'oeil comme pour m'rassurer que j'avais pas à être sur mes gardes avec toé Johnny.

Mais t'étais pas le premier spécimen que j'voyais tsé. J'en avais vu d'autre, comme y disent. Je t'ai rendu ton clin d'oeil pis j'me suis r'tourné vers le stage pour te montrer ta table pis aussi ben, pour te laisser deux secondes pour m'watcher ben comme 'faut.

T'es passé juste à coté de moé en m'frolant une fesse, pis j'ai pas pu m'empêcher d'avoir un frisson. J'me suis dit que tu savais surement c'que tu faisais alors que j'étais mieux d'avoir l'air pas plus allumée que d'habitude.

T'as sorti toute un pile de cash pis tu m'as r'gardé avec un air vicieux que j'avais vu ben trop souvent pour être impressionnée. Tu m'as fait signe de danser. J'ai penché la tête vers la clock sur le mur. T'as murmuré "Alright, je sais que ton shift fini bientôt, on ira jaser ailleurs." C'est à ce moment là que je me suis dit que t'étais soit complètement peté ou ben complètement débile. Dans un cas ou l'autre, t'avais du cash à me faire couler sur le corps alors j'm'en foutais comme de l'an 40, comme y dise.

J'ai dansé comme ça pendant une vintaine de minute. T'en avais surement pu beaucoup sur toé pis moé ben, j'commençais à être tannée, fak j'ai décidé que ça valait pu la peine. J't'ai dit que c'était la dernière parce qu'y fallait que j'aille commencer à fermer l'bar après.

Pas mal tout le monde était parti sauf Luc mais lui j'étais jamais capable de l'réveiller fak souvent y dormait dans batisse. On savait tou'é deux qu'y faisait exprès parce qu'y'avait nul part où aller. Je l'aimais ben Luc fak je l' laissais faire. Y dérangeait jamais.

C'est pas comme le feeling que j'avais à propos d'toé. J'sentais que t'allais m'faire du troub'. T'étais pas vieux, genre 27 ans, j't'aurais ben amené avec moé mais bon, à mon âge j'avais pu juste ça à faire courrir les p'tits jeunes. Tu m'as lancé un regard amusé, pareil comme si tu suivais mes pensées pis sur le coup, j'me suis dit que je devenais parano' et que c'était tout le temps ça le signal d'alarme.

Je t'ai foutu dehors comme tout le monde à 3h du mat'. Tu m'as suivi jusqu'à mon char pi LÀ j'ai commencé à m'énerver. J't'ai dit de faire de l'air. T'as dit : "C'est pas comme ça qu'on parle à des gentlemens qui veulent vous aider." Pis t'as sorti ton gun. Ah ben là cibouère, j'ai vu rouge. T'as pas vu mon pied partir. T'as même pas eu le temps d'enlever l'cran d'sécurité pis d'me trouer.

T'étais plié en deux à terre pis tu braillais de douleur, comme un gosse de 6 ans. J'ai ramassé ton gun avec mes gants pis j'ai signalé le 911. Juste pour être sure que t'allais pas rebouger encore, je t'ai donné un autre coup d'talons haut.

À ce moment là, j'me suis dit que c'était quand même parfait. J't'ai regardé pis t'avais perdu connaissance. J'ai sorti un petit sachet blanc de ma sacoche, tsé celui qui sert en cas d'urgence, pis je l'ai glissé dans ta veste. La police aime ben ça quand je leur apporte des p'tits délinquants dans ton genre.

J'les ai laissé t'embarquer Johnny pis j'ai eu le feeling que ça avait trop ben marché.

vendredi 27 février 2009

Un peu plus bas sur St-Denis

Du haut de mon bureau, la fenêtre qui finit de sécher, j'attends la fin de mon shift. Mes pensées voguent de mon décolleté à l'ordinateur, en passant par tout ce qui affiche l'heure. Je repense à ces petits moments, depuis hier, qui sournoisement ont commencé à s'infiltrer dans mon sang allergique à la routine.

Des moments de pur bonheur où je me surprend d'aimer ça. Où j'ai l'impression que j'ai donné un bon service et que le client est chanceux de m'avoir. Des moment où je repars en riant toute seule jusqu'à mon bureau.

Eh ben... on aura tout vu.

La rue St-Denis.

De la pluie, du traffic, de la pluie. De ma fenêtre, du gris, du brun, des arbres chétifs. On entend les voitures comme si on était dehors par je ne sais quelle propriété du son. Il y a aussi un passant qui gueule une vieille chanson. Sa voix craque. J'aime l'entendre même si je ne peux le voir. J'espère que les gens lui donnent de la monnaie, parce que lui, il se donne à eux à pleins poumons.

Je lui envie de l'amour, assise toute seule, rue St-Denis, à regarder la vie passer du haut de ma fenêtre.

dimanche 22 février 2009

J'en ai mis du temps.

C'est comme ça. On prend doucement ses rayons , et juste après il nous mord férocement laissant sa marque sur la chute de nos reins jadis un peu trop blanche. Le soleil.

C'est comme ça. On se prélasse sur la plage, on ferme les yeux et on se réveille à marée haute, embourbée d'algues, en recrachant l'eau trop salée qui séchera sur nos cheveux.

C'est comme ça qu'on apprend.

dimanche 25 janvier 2009

Comme des millions d'insectes.

Parfois je voudrais pouvoir fractionner ma tête, mon cerveau et ma pensée pour n'en garder qu'un petit morceau à la fois. Je n'en peux plus de toutes ces idées, ces rêves, ces inquiétudes qui tournent, tournent, tournent à n'en plus finir dans mon esprit surchauffé. Je suis angoissée de trop de questions.