jeudi 11 décembre 2014

I'm a writer

I don't want to go to bed. I knew it would inspire me to read old words. It usually does, it reminds me that I'm a writer. Why do I forget? I keep forgetting. Pourtant c'est ce que je fais depuis si longtemps.
Écrire quand ça va, écrire quand ça va pas. Écrire. Parce que ça me sauve la vie. Parce que ça me rattache à quelque chose. Parce que je continue d'écrire, parce que ça sort tout seul. Je ne sais pas je me prends pour qui. Je ne sais pas pourquoi je continue d'essayer d'être quelqu'un d'autre alors que c'est tellement clair. I'm a writer. I'm a writer. I'm a writer. I've always been. That's it.

dimanche 30 novembre 2014

Crier

qu'est-ce qui me retient? sans majuscule. qu'est-ce qui me retient de crier? de les alerter tous, que ça va pas bien?

je le fais déjà assez, non? ils s'inquiètent déjà assez, non? même lui. il m'a dit, les gens s'inquiètent, qu'il m'a dit. il m'a dit. mais pas lui. je sais pas non, peut-être. il m'a dit que j'étais qu'une amie, que c'était bien chouette et que malgré que je ne comprennes plus rien, au pourquoi et au comment on est devenu amants, que malgré que je n'ai pas suivi la retransition rapide vers l'amitié, j'imagine que tu t'inquiètes quand même un peu. un peu.

si c'était pas compliqué ça ne m'intéresserait pas, non? sais pas. je me demande comment laisser tomber, sans laisser tomber. comment arrêter de me parler comme si je ne valais rien. comment arrêter d'espérer que quelqu'un me sauve de moi. comment je continue d'avoir mal d'ouvrir mon coeur et de l'offrir au piétinage des passants. surtout de toi. toi. t'es parti, tu m'as dis que tu reviendrais. on verra. je t'ai perdu, tu t'es perdu, on s'est perdus. je sais pas. peut-être que c'est moi qui est partie, au fond.

mémoires. drues. compassion refoulée, perdue dans un chantier d'attaques personnelles. j'tannée. j'tannée en crisse. c'est pas beau mais c'est ça.

crier parce que j'tanné en crisse. de la colère qui me ronge en dedans pendant que la cortisol s'abîme à répétition dans tous les systèmes qu'elle croit si bien défendre. j'en veux pu mais yé trop tard. je suis bien protégée. trop bien protégée. la vie passe pas. la vie passera pas. crier. parce que je suis pas encore morte. crier pour qu'on vienne me chercher qu'on me trouve, qu'on me sorte de là. crier parce que c'est juste ça qu'il me reste à faire, parce que j'en peux plus.

si t'étais pas partie, ça aurait pu être pire.

Perdue

Commencer en disant que ça fait beaucoup trop longtemps que je n'ai laissé ma voix résonner ici. Continuer en disant que ma plume s'est tarie, qu'elle est sèche, introuvable. Poursuivre en contradiction, trempée de larmes, ce n'est pas exactement l'absence d'humidité.

Un vide. Une pause. Un sourire.

Je ne sais plus. Je ne sais plus ce que je fais ici. Des murs familiers. Un écho de qui je suis. Trop de fantômes. 

Tu me manques. Toi aussi. Toi aussi.

Vous me manquez tous.

La mort me fait de l’œil mais je la connais depuis trop longtemps, elle ne m'attire pas. Elle ne m'a jamais attiré. Elle s'est mise particulièrement belle et certains de mes amis l'ont suivie. Je n'irai pas. C'est ce que je dis à tout le monde. C'est ce que je me répète. Je n'irai pas, je n'irai pas, je n'irai pas. 


Je ne sais pas où je vais. 

mercredi 6 août 2014

Trop plein

Vider le trop plein, décortiquer, trop penser. Trop. Trop. Trop. Comme avant. Je dois me trouver mon propre espace.

mardi 22 juillet 2014

Désir

Il y a toi que j'embrasse contre le mur. Doucement et parfois un peu plus fort. J'apprends à naviguer tes bras et mes humeurs. Nos distances.

Il y a toi que j'ai souvent envie d'embrasser. Je ne le ferai pas parce que l'intensité de notre amitié me nourrit et que j'aime que ça ne reste qu'une envie. Nos échanges.

Je les aime.


lundi 21 juillet 2014

Envie de fracas.

Mais pas plus que de ta bouche. 
Envie de tout briser. 
Briser des choses qui ne se répareront pas. 
Destruction, fracas, violence. 
Envie de toi.

vendredi 18 juillet 2014

Safe

C'est comme ça. Parce que pour la première en trop longtemps j'ai pas envie de mordre quand tu prends soin de moi. Je comprends pas pourquoi. Ça m'est jamais arrivé. Avec toi c'est même pas une transition, j'ai juste pas envie d'me battre. J'en ai pas besoin. Ça fait du  bien.


Healing the masculine. Je l'avais demandé.

mardi 24 juin 2014

Un goût de contradiction

Il suffit que j'entende quelqu'un émettre une règle fixe pour avoir envie de trouver une bonne raison de la briser. C'est comme ça, c'est mon travail dans la grande bouette cosmique. Raccommoder, comme une araignée, doucement je tisse, je tisse, je tisse. Et puis parfois quelqu'un se prend dedans et tout est à recommencer. 

L'envie de faire ce qu'on me dit de ne pas faire, de créer un contraste, une tension sur laquelle m'appuyer. Shit gets real.  Ou pas.

Laissez moi tranquille.

lundi 23 juin 2014

Brûler le passé

Besoin de tout laisser derrière, de brûler le passé. Peur de perdre l'acquis, d'oublier qui je suis. est-ce que je le sais, de toute façon ? Besoin de brûler le passé. Laisser tomber la lourdeur que je traîne, avancer, créer, m'envoler. Disparaître ? Ça sera à voir. Qu'est-ce que je ferai sans toi ? Je ne sais pas. Je devrai apprendre car je m'en vais, c'est de plus en plus clair. Et en même temps, j'ai tellement peur de te perdre en partant. Je ne peux rester ici à espérer que tu te rapprocheras de moi, ça ne peut pas être ça, ma vie. Brûler le passé. Ne plus craindre les regards inquisiteurs sur des mots que je n'ai pas voulu relire. Passer à autre chose. 

jeudi 19 juin 2014

Violence

Ta peau dans la mienne, à travers mes dents, à travers mes poings crispés. Une fantaisie, pour rendre ça sécuritaire, une idée de violence pour s'éclater à travers nos têtes. Hell. I feel like hell and I don't even know what that means. Violence qui parcoure mon corps en cherchant un échappatoire. L'écriture. Le fantasme insensé, ne reculant devant rien d'imaginaire. All this mental destruction makes me feel safe.

Je t'aime.

jeudi 5 juin 2014

It may have slipped my mind

Death. Sometimes brutal, sometimes natural endings. When I picked this card, I knew that you and I weren't ending. But something about us is. I've felt it coming, there is nothing to deny. The pain I've felt from being in your life has surpassed the joy. It's causing me distress. Speaking of which, it's rendered me non-productive and I can't allow that. Even if I would still drop everything if given the chance, just to be with you. something tells me it would be worth it.

There is too much suffering.

This won't qualify. It's over.

Whatever comes next is up to us. As in: it's entirely up to you, don't you let me lose you this way. I'm fading out. It's loud - right at you - my heart is being loud and you, surely, are hearing it and playing silly while I die a little more each day. So much drama. so.much.drama. You said this, I said that. And above all, what you DIDN'T say. It's killing me.

This is a part that I'm letting go of, I'll burn it with my journals when the time comes.

Still, if I didn't think of messaging you a thousand times today, I didn't think of it at all.

lundi 26 mai 2014

Menacée

Une sensation que je connais trop bien, le plancher qui s'ouvre sous mes pieds, le sang qui afflue au visage, les picotements, l'engourdissement. Un bruit sourd. Mon coeur qui tombe par terre. Je le savais, mais j'espérais le contraire. Par contre je sens ta présence. Une nouvelle contradiction, plus on s'éloigne plus tu te rapproches. Plus je suis vraie plus ton attention se raffine. Je t'ai encore perdu. Ou est-ce que ... ?


mercredi 21 mai 2014

Le coeur qui éclate

Les ambiguïtés qui s'estompent. ou pas.  La fois où le désir et la sécurité ont pris le dessus en même temps. La douceur et la violence. La tristesse et la paix, la joie et la colère - tout ça en même temps. Je suis lourde de toi.  J'ai gonflée jusqu'à pouvoir te contenir à l'intérieur de moi. Tout entier, tes peurs, tes doutes, ton désir, ta confusion, tes espiègleries. Et sans prévenir, même si je le souhaitais tellement fort, tu as crevé le mur, la bulle - tu es passé de l'autre côté, vers moi. Avec tellement de légèreté que ça me fait peur. 

Il n'y a pas de retour en arrière. Je t'ai dis que j'étais fidèle envers les gens que j'aime. Voilà.

mardi 6 mai 2014

Le coeur lourd

Peut-être que j'ai sous-estimé la peine d'amour. Encore. Peut-être.  Peut-être que j'aurais du envelopper mon coeur de plus de précautions. Ou pas. Peut-être. 

Je n'ai plus envie de danser, chanter ou écrire. Je n'ai plus envie du tout. Envie de rien. Envie de toi seulement. C'est une bonne chose que tu ne sois pas là.  Je n'arrive plus à fonctionner sans toi et il faudra bien que je continue. Comme avec lui, j'ai pu continuer quand même, je me suis guérie. 

Ou fragilisée?

jeudi 24 avril 2014

Il faudra quand même

J'ai décidé d'avancer, de te laisser continuer de me briser le coeur, à répétition, pour y faire de la place, parce qu'il continue de gonfler et d'apprendre à battre un peu trop fort à chaque fois. We should be lovers.
Not even, I don't know what we should be. I'm in love with you, it's obvious, everytime you speak or dance with someone else, I cry inside. It's the worst cliché I've ever been, there must be a reason. Or not. Just live. Love and be loved. You're so light, it's burning through my soul. I see your cravings, we are soul mates, I used to be you, you are me we are love, love is all we are what we are what I am, love is what I am. I know you can't be what I want you to be. That's why I'm going to let you break my heart, so that it doesn't happen again for the same reason, with someone else. I'm gonna let you break my heart. I'm gonna let you break my heart. 


It will heal.

jeudi 10 avril 2014

J'apprends

Des tas de choses, vraiment.

Surtout comment me remettre, encore une fois, d'un trop plein d'amour non versé. Ou comment guérir de toi.

J'apprends.

À dire ce que je n'ai jamais dit, à me montrer vraie.

J'imagine que c'était l'étape suivante, pour cimenter mon apprentissage de la légèreté.

Quand même, des fois ça m'essouffle, je voudrais te suivre mais je n'y arrive pas.

Et je n'écris plus aussi bien qu'avant.

Ça reviendra.

mercredi 9 avril 2014

Entre l'arbre et l'écorce

À l'étroit, entre mes pensées et leurs réalisations. Trop serrée, entre mes rêves et les leurs. J'étouffe, pourtant je persiste dans cette direction, elle me revient, à chaque fois. Peut-être qu'il me faut seulement l'emprunter pour m'en couper l'envie une fois pour toute.

on ne désire que ce qu'on ne peut atteindre

Peut-être m'en trouverais-je guérie. Ou pas.

peut-être que je vais aimer ça

Prise au piège d'une solution inavouable. C'est moi qui en fait le plus gros plat. Suffit de m'accepter, j'y pense depuis trop longtemps et j'essaie de faire comme si ce n'était pas le cas.

liberté?


dimanche 23 mars 2014

Grinçage de dents

Écrire. Parce que c'est tout ce que je peux faire pour continuer de penser à toi sans m’érafler l'intérieur. Écrire. Parce que je t'aime. Parce que. Écrire. Juste ça. Juste parce que. Même pas pour faire beau ou pour que tu m'aimes. Non, je sais que tu m'aimes. Juste pas comme ça. Ça me rend triste et je voudrais passer mes journées à parler de toi, à détailler ce que tu m'as dit, comment tu l'as dit, comment tu m'as regardé, comment on a dansé ensemble et comment nos corps se sont touchés.  Mais je sais bien que c'est inutile, et que je devrais juste te remercier d'être passé réveiller la partie de moi qui dormait encore. Elle est bien réveillé maintenant, elle grogne. Un peu sonné d'avoir dormi aussi longtemps. Maussade. Elle grince.

c'est pas grave elle avait plus envie de dormir de toute façon. Allora, cosa devo faccio adesso?

jeudi 20 mars 2014

Comme un flot de parole

Écrire des mots qui s'éteignent avec le passé des choses vaines. Mon coeur s'éclipse sous la plaine confuse de mes limites personnelles. Je languie, sensualité incomprise et refoulée. Je te pense et mérite le rougissement des pommiers. Je t'aime. Je t'aime Je t'aime, je t'aime. J'ai envie d'embrasser tes paupières doucement, de te toucher fermement à travers tes soupirs, étreindre tes reins entre mon bassin et le mur, mordiller ta nuque. I love you. I do. I want you to moan and scream with pleasure. Griffer tes épaules et t'attraper par les cheveux. I want you avec passion. I would chase you for the thrill of it though I've already lost. You got me. You got through my heart. You pinned me down and I wish I could do the same to you. I want to seduce you, I want you to want me. Le désir et la fragilité qui se combine dans mon ventre grondent comme un orage qui tarde à éclater.

Quand les nuages crèveront,
je t'inonderai telle une vague déferlante.
Ma bouche sur ta peau, je te boirai.
Au creux de la hanche, je t'avalerai jusqu'à supplication.
J'apprendrai ton souffle et tes moindres soubresauts.
J'aurai peur de te perdre et j'étudierai tes frémissements,
je me laisserai trembler pour toi.

Je serai océan, j'épouserai tes formes.
Je te prendrai et te rendrai à toi-même,
lavé de toutes écailles, recraché de pardon.
J'aurai effleuré ton âme, jusqu'au plus profond,
j'aurai remué tes terre, en quête d'une goutte de rêve.
J'y aurai abreuvé mes étoiles, ton sein contiendra mon sang.

Et là, seulement, je te laisserai partir, le coeur en miette et tout mon être à vif d'être en manque de toi. L'air me brûlera, je pleurerai le vide et je ragerai de tempêtes coulant navires, les sirènes chanteront leur désespoir et la nuit sera noire. Tout se qui sombrera sera détruit et oublié à jamais, je contiendrai en moi leurs carcasses trouées.

Je t'aurai aimé éternellement, l'espace de quelques secondes. Mon paysage en sera changé à jamais. Les oiseaux crieront ton nom, à perdre haleine pendant les prochains siècles. Je tournerai en rond, je te chercherai. J'aurai peine à illuminer malgré le quotidien qui s'y reflétera. Je n'existerai plus qu'à travers ma brûlure  de t'avoir connu. Je te parlerai d'absence et d'hiver, tu feras poindre l'envie à mes commissures. J'étoufferai de te savoir sous le charme d'un autre, et de n'être pas celui qui t'aura amené à l'espérance d'y poser quai à mon nom. 

Percer

Une craque. Dans le mur.

Parce que j'en peux plus de me retenir, parce que j'ai oublié comment revenir et parce que la voix que j'entends quand j'écris est insupportable. Écrire n'importe quoi plutôt que l'écouter. Tout pour la faire taire, mais puisqu'elle lit derrière mon épaule, impossible. J'ai oublié comment je sonnais vraie. Avant.

Avant de m'éteindre à force d'avoir tout brûlé. Parce que j'ai vraiment tout brûlé. Éventuellement décidée à partir.

Pas encore.

Tentatives rouillées, morceaux de chair qui pendent encore, on verra.

La grammaire n'a plus d'importance, j'ai oublié comment on parle en français. J'ai envie de dire n'importe quoi, de trouver ça beau, d'inventer des sons qui apaiseront mon âme trop serrée pour laisser passer l'air du temps. Le printemps m'est revenu. Il sent bon, la neige fondue et le pot que je fumais avant d'avoir l'âge de conduire.

Rien de fou, rien de fou. Tout à dire, je vous volerai un soir d'étourderies, alors que nos pieds qui se suivent en cadence rament au son de la musique. Je vous volerai un sourire, et puis deux.

Le rideau m'escamotera.

Libertà

Lascia ch'io pianga.

I'm back. J'ai longtemps cherché le chemin du retour, au point de m'en perdre. J'avais oublié que je cherchais, jusqu'à ce que je tombe sur toi. Toi qui a décidé de devenir le meilleur écrivain du monde, je t'aime. Tes mots ont plongés violemment jusqu'à ma face en oubliant leur jardin de colombes. J'ai oublié de dire que j'avais perdu le sens. C'est tout.