dimanche 29 juin 2008

Suivre l'étoile ou « Le début de la fin.»



Je n'ai jamais eu envie de faire ce travail-là de toute façon. Je n'ai jamais eu envie de faire ce travail-là de toute façon. Je n'ai jamais eu envie de faire ce travail-là de toute façon.

Je m'étais dit qu'en le répètant, j'aurais pu me convaincre, peut-être. Je me suis dit que j'allais éviter d'être triste, que j'allais m'en sauver d'avoir à faire mon deuil de ma routine, que j'allais me sentir libérée et forte, courageuse.

Je suis lâche.

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J'aimais ce travail, j'en étais amoureuse, au point d'en être dépendante. Deux fois. Deux fois, je l'ai quitté en me disant que c'était fini, outrée lorsqu'il m'a murmuré à l'oreille : « Je te jure, tu vas finir par t'ennuyer.» Comme à un commandement, j'ai obéi. Et je me suis ennuyée.

Je suis revenue.

La première fois un peu sur la pointe des pieds, un peu réticante. Je l'ai quitté pour le premier boulot venu.

La deuxièment fois, comme un malaise, tu avais besoin de moi et moi de toi. J'ai voulu y mettre des conditions, tu as fais la sourde oreille. Tu as posé les tiennes, j'ai accepté, un peu à contrecoeur, en sachant que ce n'était pas tant la demande elle-même plus que la peine de savoir que tu avais besoin de la formuler. Trois mois, m'as-tu demandé. J'ai dit oui, promis, je reste au moins trois mois.

En terminant les cours, j'ai réalisé que je m'étais ré-habituée à toi, que j'étais confortable, comme un vieil amour, attirant parce qu'on est en terrain connue. L'attrait de la routine face à l'inconnu. J'ai craquée, et j'ai choisi de rester plus longtemps. *

Je me suis bercée d'illusions pendant quelques semaines. Je me suis endormie, peu à peu, dans tes bras chaque jour, j'ai senti le poison de la dépendance couler en moi.

Je crois que l'intoxication m'a réveillée. Mon corps et mon coeur se sont révoltés en bloc pour me dire que j'étais en train de me tuer, lentement, j'ai laissé mon âme rouiller.

Je ne chante plus sous la douche.

Je n'arrive plus à manger le matin.

J'ai mal au ventre.


L'amour ne fait pas mal, c'est l'absence d'amour qui blesse. (Citation dont j'ai, honteusement, oublié l'auteur.)

Trois mois. J'ai doublé le temps que tu espèrais de moi, et ça ne sera jamais assez.


Que dire de plus ? On a eu nos beaux moments, j'ai cru que ça marcherait, que c'était différent. Si les gens ne changent pas, alors le travail non plus. N'empêche que tu vas me manquer, pourtant, cette fois, de ce nouveau vide va naître quelque chose de beau. J'en suis sure.






* : Je crois bien, en y repensant, que ça été le début de la fin. C'est dur de renier un rêve. Ou de croire qu'on le fait. La fin elle, n'est pas encore complétée. J'y reviendrai.

mercredi 25 juin 2008

J'sais pas ou «L'attente»

Comme chaque fois que je me force à écrire alors que je ne suis pas inspirée, ça donne un texte de merde. Mais je ne veux plus avoir de regrets, ou diminuer jusqu'à froler le zéro. Je me suis aperçu que je vivais constamment dans l'attente d'une journée dans le futur, en prenant soin de repousser la date à chaque fois, on peut être en état d'attente perpetuelle (comme pour l'ouverture de Westmount *humour douteux que j'ai développé suite à mon travail pour *Atchou* ). Donc tout ça pour dire que vous êtes en train de lire mon refus d'attendre, je mords dans le présent !!

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Présent : ayoye !

Moi : Ah, euh... Scuse... Je peux mordre un peu moins fort ?

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mardi 24 juin 2008

Les femmes sont comme ça.

*Note* Merci de vous abstenir de tout jugement rapide concernant l'une ou l'autre des parties impliqués dans la conversation.


Résumé de mon incompréhension face à la vie.


Père : Il y a des choses que tu as a apprendre encore de la vie.

Moi : Toi aussi.

Père : Ben là je crois que j'en connais plus que toi.

Moi : Ça dépend sur quoi.

Père : Sur tout. Manque pas de respect s'il vous plait.

Moi: Bon, et bien je vais aller manquer de respect ailleurs.

Père : Je peux te faire la leçon et te conseiller sur plusieurs chose de la vie.

Moi : Bravo, ça te sert pas à grand chose de me faire la leçon. Je me débrouille. J'aimerais ça avoir un exemple à la place.

Père : Penses-tu tout savoir toi ?

Moi : Non justement, je cherche... comme tout le monde.

Père : C'est ça, moi j'ai acquis une certaine connaissance, plus que toi.

Moi : Moi je trouve que c'est pas mature de se vanter de ses connaissances à quelqu'un qui a 20 ans de moins.

Père : C'est moi qui t'aies montré ce que je sais de la vie.

Moi : Oui, ce que tu sais. Et moi j'apprend ce que je veux savoir. Et je continue à apprendre.

Père : Justement, élargis ton champs de connaissances.

Moi : Pourquoi tu dis ça...

Père : Ben là tu essaies de me faire la morale.

Moi: Oui. Pis tu le prends pas parce que je suis plus jeune.

Père : Ben justement, je sais ce que je veux plus que toi.

Moi : Et moi je sais que ce que tu veux c'est pas ça que je voudrais. J'essaye juste de comprendre la différence.

Père : Tu vas comprendre mieux tout sa plus tard. Toi c'est toi, et moi c'est autre chose.

Moi : Arrête donc avec tes «Tu vas comprendre plus tard»... heille, j'ai plus 12 ans. Je suis capable de raisonner en adulte comme tout le monde. C'est pas que je comprend pas...

Père: Ben faut ouvrir ses oreilles et être à l'écoute dans ce temps là.

Moi : ...mais y'a personne de parfait donc toi non plus que je sache et même si je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis, je ne suis pas en train de manquer de respect ou de t'accuser ou ... anyway.

Père : Ma fille.

Moi : J'tannée.

Père : Quelle période du mois là.

Moi : T'es pas drôle. Merci moi aussi ça va, en passant.

Père : Excuse-moi. Raconte moi ton voyage.

Moi : Ben là laisse faire, c'est pas le temps. On en reparlera.

Père : Tu te sauves.

Moi : C'est ça. C'est jamais toi.

Père : Tu fuis.

Moi : Non, j'me protège.

Père : Non, c'est pas le cas en ce moment.

Moi : Ben continue de le penser, après ça vient me dire que c'est moi qui écoute pas et qui comprend pas. Toi tu m'écoutes pas non plus.

Père : Les femmes vous êtes faites comme ça.

Moi : Ça doit être ça.

Père : Oui.

Moi : M'en va aller faire la femme ailleurs. Bye.

Père : xxxx


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Et ma santé mentale dans tout ça ?

Liberté + Inconnu = Peur ?

Je quitte mon emploi. Je donne ma démission le 7 juillet et ma derniere journée ne dépassera pas le 19 juillet. À partir du 20 Juillet, je serai de nouveau sans emploi. Le vide. La peur.


Et la liberté. De choisir.

On paye trop cher ce qu'on croit ne pas tenir entre nos mains.


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À l'intérieur de moi ce vide. Je tend l'oreille, je tente d'écouter, en vain, une voix que j'étouffe depuis trop longtemps. Elle se tait, probablement en train d'attendre que je lui demande pardon.

...

Je suis désolée.

...

Toutes ces voix qui argumentent dans ma tête en espèrant avoir raison. Et dans mon coeur, un silence lourd à porter si ce n'est des rares mots qui tombent de mon stylos.

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Je dois retrouver la foi.

lundi 23 juin 2008

Être une femme libérée...

...

Tu sais c'est pas si facile.

...

Sortie pour la soirée.

dimanche 22 juin 2008

Ce matin-là

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Si je m'étais levé avec une idée de ce qui allait ce passer, je serais allée me coucher en position foetale dans ma douche dans le but de ratatiner assez pour manquer ce coup de fil.





Mais ça n'a pas été le cas.





Assise devant un ordi qui plante encore pendant que j'essaie d'installer un programme piraté pour la énième fois, je note que l'heure avance trop rapidement vers le moment où je vais devoir aller travailler.





DRING.


Conversation qui s'abat sur moi comme une averse. Avec possibilité de nuage sur ma tête pendant un temps indéfini.





Et dans ma tête une petite fille qui se demande: Papa, pourquoi tu pleures ?

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crédit image: http://www.sgeier.net/fractals/artwork.php




dimanche 8 juin 2008

Question.

De l'acouphène ou bien le son de la haine qui empli mes oreilles ?

Ah... c'est la même chose ?