mercredi 4 mai 2011

L'appel du foudroyé.

Fatiguée mais encore debout, c'est avec toi que j'ai envie de jaser. Envie de sentir l'excitation et l'intérêt qui me gagne quand je discute avec toi. Envie de la fébrilité, de l'émoi, de la franchise qui s'empare de moi. Envie de sentir tes bras autour de moi, d'abandonner ma tête sur ton épaule, là dans le creux de ton cou pour voir si c'est confortable. Rien qu'à y penser, je sens les papillons dans mon ventre, mon coeur qui bat légèrement plus vite, ma pensée qui s'emballe. Tout mon être tend vers toi, et ça m'effraie que ce soit aussi fort. Parce que je ne saurai résister bien longtemps sans faire durcir mon corps par peur de succomber. Parce que tout ce qui m'occupe l'esprit c'est de plonger mon regard dans le tien et goûter à ta bouche. C'est rigoler dans mon lit pendant que la pluie tombe dehors, c'est flâner dans un parc ou s'amuser comme des gamins en faisant la vaisselle. Des rêves de tous les jours, quoi. Des rêves comme je ne me permet pas, des rêves d'une liberté commune, à s'imbiber de l'autre tout en le poussant à évoluer. C'est chimique, intellectuel, artistique, émotionnel, spirituel... je pense que ça doit être ça un coup de foudre.