vendredi 8 mai 2009

J'ai perdu mon innocence.

Les textes que j'écris ne sont plus légers, je les ai enterré ailleurs.

De la vrai lourdeur, tu sais, comme celle que l'on buvait ensemble.

Le rire que j'émets ne semble plus flotter dans l'air, je l'ai laissé se casser sur les murs.

Comme du vrai verre, tu te rappelles, celui que je lançais dans la rue.

Mon regard n'est plus aussi docile qu'avant, il fuit vers les coins.

Comme de la vrai douleur, qu'on veut cacher.

Avant je croyais que le monde était beau, maintenant je le sais. Et ça fait mal.

2 commentaires:

William Drouin a dit…

et maintenant tes textes suivent une seule ligne directrice :) bravo. Un poème ne doit contenir qu'une seule idée principale. Il ne doit jamais dire deux choses à la fois. Mais une seule. Si tu veux dire une deuxième chose, tu écris un deuxième poème. Je me le suis fait répété des milliers de fois...

Karla a dit…

Je ne me lasserai jamais de lire tes textes SI!

La douleur nous atteint quand on abandonne le goût de vivre...