dimanche 31 mai 2009

Un espace où l'on s'oblige à jouer, pour mieux apprendre à se maîtriser. Le contrôle pour seul réel amant, malgré la quantité de corps qu'elle rencontre. Le jeu de l'amour, l'amour du jeu. Et dans son lit, jamais de larmes. Un peu de solitude mais le sentiment grisant de vivre jusqu'au bout de sa folie.

dimanche 24 mai 2009

La liberté...

Vous avez peur de moi parce que je suis libre.

Libre de vos carcans étroits de bonnes familles, libre d'interdits associant la peur au danger.

Vous dites que ce que je fais est mal, vous dites que je vais me bruler. Vous dites que ça ne durera pas, que forcément ça ne finira pas bien tout ça.

Vous m'enchainez à l'arbre pourtant, je vous jure, je grimperai tout en haut et elles, les chaînes, retomberont sur vous.

JE ME RIS DE VOUS.

Des questions comme d'habitude.

Combien de temps avant que mon écriture devienne régulière ? Combien de temps avant que je cesse de bloquer ce qui se terre au fond de moi ? Combien de temps avant que je m'accepte, que je m'aime, que je m'assume ?

samedi 9 mai 2009

J'ai grandi trop vite.

Peux-tu me maquiller en princesse, s'il-vous-plait, Madame ?

vendredi 8 mai 2009

J'ai perdu mon innocence.

Les textes que j'écris ne sont plus légers, je les ai enterré ailleurs.

De la vrai lourdeur, tu sais, comme celle que l'on buvait ensemble.

Le rire que j'émets ne semble plus flotter dans l'air, je l'ai laissé se casser sur les murs.

Comme du vrai verre, tu te rappelles, celui que je lançais dans la rue.

Mon regard n'est plus aussi docile qu'avant, il fuit vers les coins.

Comme de la vrai douleur, qu'on veut cacher.

Avant je croyais que le monde était beau, maintenant je le sais. Et ça fait mal.