dimanche 30 novembre 2014

Perdue

Commencer en disant que ça fait beaucoup trop longtemps que je n'ai laissé ma voix résonner ici. Continuer en disant que ma plume s'est tarie, qu'elle est sèche, introuvable. Poursuivre en contradiction, trempée de larmes, ce n'est pas exactement l'absence d'humidité.

Un vide. Une pause. Un sourire.

Je ne sais plus. Je ne sais plus ce que je fais ici. Des murs familiers. Un écho de qui je suis. Trop de fantômes. 

Tu me manques. Toi aussi. Toi aussi.

Vous me manquez tous.

La mort me fait de l’œil mais je la connais depuis trop longtemps, elle ne m'attire pas. Elle ne m'a jamais attiré. Elle s'est mise particulièrement belle et certains de mes amis l'ont suivie. Je n'irai pas. C'est ce que je dis à tout le monde. C'est ce que je me répète. Je n'irai pas, je n'irai pas, je n'irai pas. 


Je ne sais pas où je vais. 

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