jeudi 15 mai 2008

Ménage de printemps.

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Tu as laissé comme une empreinte poussièreuse sur ma peau. Une odeur sans goût, une odeur de renfermé, de grenier, une odeur oublié. Tu es disparu un matin, le vent soufflait sur tes baskets, peut-être que tu t'es trompé de rue et que tu as décidé de ne jamais rentrer. Sur le coup, j'ai pas compris. Je me suis dit que ça passerait, que j'aurais la chance de tout t'expliquer, que ma bouche ferait enfin parler la tienne.




Ce que j'ai voulu oublier aussitot, c'est cette blessure profonde que je portais en moi, celle que tu as achevé d'agrandir en ne revenant pas. Je me suis demandé pourquoi c'était aussi douloureux de repenser à toi, pourquoi j'étais incapable de te laisser partir.


J'en ai mis du temps.
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1 commentaire:

Brijit a dit…

Je suis sans mots...

xxx