jeudi 22 mai 2008

Journal d'une plante.

Sur la rue de MONTLIEU, une voiture s’arrête,
Corbillard de naïveté,

Sur la rue de MONTLIEU, une fille en descend.
Sereine, confiante, suspecte.

Sur la rue de MONTLIEU, une porte s’ouvre
Sans grincer…

Sur la rue de MONTLIEU, une porte se ferme,
Interdiction de regarder,
Sinon pour la fouine, sinon pour le prisonnier.

Sur la rue de MONTLIEU, une transaction se joue.
Des millions à petite échelle, payez comptant, livraison immédiate.

Sur la rue de MONTLIEU, des vêtements qui glissent.
De trop ajustée à si peu vêtue, la peau de l’une se tend, l’autre se dresse.

Sur la rue de MONTLIEU, une porte s’ouvre et se referme…
Derrière moi, j’y ai laissé…oh vous savez…

Et tout ça pour un mois de loyer.

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Image : http://laclairiere.site.voila.fr/Images/Atelier/Loth.jpg

2 commentaires:

William Drouin a dit…

C'est une belle réécriture! (commentaire pour j. d'une plante)
xx
william

elPadawan a dit…

Quel beau texte... (ah oui, tiens, me voilà sur ton blog, au passage ;). Il était temps...)