samedi 23 août 2008

Freaking out.

Je suis seule dans mon appartement avec un écriteau qui me confirme que je vais l'être jusqu'à mardi ou mercredi. J'écoute de la musique pop pour m'empêcher de hurler et je souhaite entendre ta voix ou sentir ta peau sous mes doigts en me disant que c'est réel, que tu es là, devant moi. J'ai mal à ma solitude. Elle me ronge. Je n'en peux plus du soleil, de l'ivresse, des gens souriants et de mon coeur vide. Je veux que quelqu'un me prenne dans ses bras et me flatte les cheveux. Je suis triste.

C'est tout.

5 commentaires:

Elle a dit…

J'aurais pu l'écrire, merci d'avoir traduit avec autant de sensibilité ce qu'il y a au fond de mon coeur...

William Drouin a dit…

Sensibilité. Ouais. C'est le mot que je cherchais.

Anonyme a dit…

Petite puce, courage. N'attends pas l'autre la solution à ta solitude, cherche en toi...

Daniel Paillé a dit…

La loi du Québec stipule que toute personne se doit de porter secours à une autre en détresse... c'est une obligation! Je suis donc libre ce midi entre 12:13hre et 12:15hre évidemment ce ne serait qu'un tout petit ''flattage'' de cheveux mais bon les autres lois stipulent qu'il faut être prudent lors de certaines interventions...
J'adore tes deux derniers billets... et ton chapeau!

William Drouin a dit…

aujourd'hui, nous les ecrivains, on correspond comme ça. Par entremise de blogs.