lundi 1 septembre 2008

Confession.

J'aurais aimé rester au lit jusqu'à midi en paressant, pour le simple plaisir de me coller contre toi. Ça aurait suffi à calmer mes angoisses et mon envie de me lever pour me trouver quelques choses à faire. J'aurais aimé ça.

J'aurais voulu que tu sois là pour me rassurer de te vouloir près de moi, pour que j'arrête de penser aux yeux de cet inconnu qui m'ont troublée plus que je ne vais l'admettre à qui que ce soit.

J'aurais aimé que tu prennes ta place auprès de moi, pour me sauver de m'inventer des amants qui n'ont plus des visages aussi inconnu qu'avant. J'attend le souffle court, je cherche une issue qui m'empêcherait de glisser dans cette trape qui s'ouvre devant moi.

Chéri, je n'ai pas touché sa peau mais si je n'y ai pas pensé mille fois depuis hier soir, je n'y ai pas pensé du tout.

2 commentaires:

Elle a dit…

J'aurais aimé vivre, nous vivre tout simplement...
touchant et plein de beautés insoupçonnées.

Élisabeth de Niverville a dit…

Joli texte. Je ne dis rien de plus, je ne donnerai pas dans la confession!