samedi 15 décembre 2007

Le premier jour, dieu créa... zut j'ai oublié.

Je ne me rappelle plus... me voilà bien avancée, sans aide, au beau milieu de nul part, sortant des mots à la chaine pour essayer de réduire une pile de phrases qui ne fait que grossir dans ma tête si bien que ça m'effrait. Comment on fait pour créer ? Est-ce que ça vient bien de nous ou est-ce qu'on sert juste à attraper des ondes qui se promène autour de nous ? Toutes ces réponses ?

Et pourquoi on le fait ?

A) On ne peut pas s'en empêcher.
B) Ça occupe le temps qui passe.
C) On se sent mieux après. (Quoi?)
D) C'est bon pour l'égo
E) Toutes ces réponses ?
...

Je crois que certaines personnes à laquelle une petite fée capricieuse à apposé l'étiquette ''artiste'' durant leur sommeil lorqu'ils étaient enfants sont des gens qui peuvent capter des ondes d'idées qui se promènent dans les parages et que par la suite, ça parasite leur humeur, leurs pensées, leur chum/blonde/entourage si bien qu'ils n'ont plus d'autre choix que de s'asseoir et de tenter de l'exprimer sous une forme quelconque ou quelconque forme. Parfois les deux. Et lorsqu'ils ne le font pas, le temps s'en mêle et se met à passer vraiment... mais vraiment... lentement.... Alors je pense qu'ils n'ont pas le choix, de prendre la plume, le crayon, le pinceau ou le clavier, le micro, le pied, leur corps, tout ce qui leur tombe sous la main (mais pas votre petit frère, c'est déconseillé par santé canada) pour faire naître cet embryon d'idées parasites. Oui après on se sent mieux. Mais ça dure jamais longtemps. Et puis c'est comme une drogue, une sorte de...une sorte de... drogue, dans le fond. Les gens se mettent à nous complimenter et ça aussi, on s'habitue.

Alors le verdict ?

Toutes ces réponses....

Si Dieu s'est vraiment arrêté après 6 jours... Je lui lève mon chapeau.

2 commentaires:

William Drouin a dit…

Splendide réflexion.

lepapillonbleu a dit…

Créer, c'est le pouvoir de chaque humain à chaque minute de sa vie. L'artiste, lui, en prend consciente et en devient même obsédé parfois.