dimanche 30 mars 2008

Mon coeur... comme une pelote à épingle.

Chaque minute de retard, une aiguille.
Chaque seconde de plus sans recevoir le coup de fil promis, dix aiguilles.
Chaque «Ah je m'excuse, j'ai complètement oublié!», cent aiguilles.
Chaque «Désolé, il faut vraiment que je parte» après qu'on ait fait l'amour, mille aiguilles.
Chaque fois, je me disais que tu finirais par les enlever une à une. Jusqu'à ce que je m'apercoive que chaque fois que tu en retirais une, je n'arrivais plus à compter celle qui se rajoutaient.
J'ai mis du temps à comprendre que j'étais la seule à pouvoir refuser, à pouvoir comprendre et partir, à pouvoir pardonner.
Merci, grâce à toi, j'ai ouvert les yeux. J'ai rencontré un type bien qui n'a pas pu ôter ces épingles à ma place, mais il me souriait et jamais aucune autre n'est venu se planter dans mon petit coeur.

Je me suis mise à la couture depuis. Je me confectionne de jolies robes, celle que tu répugnais tant à me voir porter, de peur que je puisse me rendre compte que j'étais belle moi aussi. Mais sincèrement, de mon coté, je te trouve beaucoup plus beau depuis que je t'ai empaillé. Tu m'es surtout très utile... quand j'ai besoin d'une pelote à épingles.

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