mercredi 29 octobre 2008

Ainsi font, font font...

Trop de fatigue.

Comme un sac de plomb sur les paupières; une tonne de plumes sur le dos. Fardeau inhumain de l'ange échouée parmis les hommes. Chaque jour mon corps m'apparaît de plus en plus lourd à trainer. Un pas en avant, quatre en arrière. Je titube.

Le sommeil m'avale, me machouille et puis me recrache, encore plus gluante que la veille. J'étouffe un peu plus, ma respiration est difficile, je tousse le regard vide.

Je suis passée à coté de toi sans te voir ce matin. Ce n'est pas faute d'avoir voulu, j'ai si peu d'énergie que je me suis tournée vers l'intérieur. Je ne sais pas où je trouve la force de ne pas simplement m'affaiser sur le bord de la route avec un écriteau «ramassez-moi» autour du cou.

Les larmes sont ce qu'il me reste pour rire de ma faiblesse.

Ce soir, je suis restée à la maison.

La fatigue m'a volé la bataille, j'ai reculé de trois pas.

2 commentaires:

Ainsi va la vie... a dit…

*hug*

Anonyme a dit…

moi aussi je t'envoie un calin ma belle :) xxx